Méditation: « Notre Père qui est aux cieux » (tiré de « Nourrir ma foi »)
« Quand vous priez, dites : « Père » » (Luc 11,2 ) …
Peut-être Jésus avait il dit : « Notre Père » comme le transmet St Matthieu ? (Mt 6, 9)
Ou peut-être en araméen : « Abba », comme il aimait appeler son Père ?
Quoi qu’il en soit, initialement dit en araméen dans le cercle étroit des disciples, le Notre Père a été conservé en grec à deux endroits des évangiles.
un texte long, celui de Mathieu, 6,9-13
un texte court, celui de Luc, 11,2-4
Le Notre Père est donc la prière personnelle de Jésus se reconnaissant comme Fils de Dieu (« Tu es mon fils, aujourd’hui je t’ai engendré » – Lc 3, 22), mais également, celle enseignée aux disciples et aux foules. (« Sermon sur la montagne » – Mt5, 6, 7)
A l’époque, un fils juif pouvait appeler son père « abi » ou « abbâ », « abbâ ». Ce terme d’une grande familiarité était dit avec tendresse et respect. Repris par Jésus dans sa prière, ce terme indique le cœur de sa relation avec Dieu .
Dans la topologie biblique, il y a deux domaines essentiels, la Terre qui est le monde « visible », humain et matériel, et le Ciel qui est le domaine de l’invisible. Dieu, le très haut, le très Saint, le « Kadosh », celui dont on ne peut prononcer le nom, nous est donné comme un « papa ».
Telle est la nouveauté apportée par Jésus. Tel est le Père que Jésus nous a révélé !
